1945. Berlin dévasté est livré aux armées victorieuses. Xénia Ossoline
rejoint la capitale allemande déterminée à retrouver Max von Passau. Mais
l’homme de sa vie, rescapé d’un camp de concentration, n’est plus que l’ombre
de lui-même. Sous les décombres, il y a aussi une nouvelle génération qui
cherche sa voie. Lorsqu’on a été élevé dans l’adulation du Führer, comment
admettre les crimes nazis ? Que peuvent espérer de jeunes juifs dont les
parents ont été assassinés par les SS ? Certains veulent récupérer leurs biens,
d’autres ne pensent qu’à la vengeance. Dans cette époque troublée, le bonheur
est un défi à relever. C’est pourtant du chaos que naîtra l’espoir…
Mon avis
J’avais lu La louve blanche, le premier tome
de cette série, l’année dernière et j’avais beaucoup aimé cette lecture. J’ai
récemment vu quelqu’un parler de ce roman sur le forum de Livraddict, ça m’a
donné envie de me plonger dans la suite.
Le moins qu’on puisse dire c’est
que je ne regrette absolument pas ma
lecture. J’ai tellement aimé retrouver Max et Xénia, voir ce que le sort
leur réservait à présent. Un vrai plaisir. Mais cette fois, l’histoire ne tourne pas seulement autour d’eux,
mais aussi de leurs enfants : Natacha, leur fille, Félix et Lilli, les
enfants de Sarah Lindner que Xénia avait recueilli pendant la guerre et Axel,
le neveu de Max, sont eux aussi au centre de ce roman, maintenant qu’ils
entrent dans l’âge adulte.
C’est d’ailleurs selon moi un
point positif de ce roman, de ne pas y suivre seulement Max et Xénia. Si j’avais
adoré découvrir leur histoire dans La
louve blanche, retrouver la même chose ici aurait semblé trop
redondant. Là, nos quatre jeunes gens
apportent une bouffée d’air frais à ce nouveau roman. Ce roman, c’est
surtout le leur, dans lequel Max et Xénia sont des « guest star ».
Chacun d’eux a été affecté d’une
manière ou d’une autre par la guerre, on
les voit dans ce roman faire face aux horreurs qui les ont atteints, se
relever, aller de l’avant. Chacun a sa propre façon d’avancer. Je me suis
vraiment attachée à chacun d’eux et j’ai été triste de les quitter à la fin du
livre. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la fin que l’auteure a choisi de donner à
ses personnages, ça m’a semblé très juste.
Un autre point positif de ce
roman, c’est évidemment, l’aspect historique. Ici, on découvre un après-guerre qu’on n’a pas l’habitude de voir, celui de
Berlin. Parce que trop rarement, on s’intéresse à la population berlinoise
après la guerre, ils ont perdu la guerre, quelle importance ? J’ai aimé
découvrir de cette façon cette partie de l’histoire, la séparation de Berlin en
quatre quartiers, la montée du communisme, les terribles conditions de vie des
Berlinois… On n’en parle pas assez et ce roman comble le manque.
Ca a donc été une
exceptionnelle lecture pour moi, je pense que je pourrais même dire un coup de cœur,
si vous aimez les romans historiques, si vous êtes intéressés par la seconde
guerre mondiale, je ne peux que vous conseiller ce roman. Il y a parfois
quelques longueurs, mais honnêtement, on les oublie très vite !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire