The declaration - GEMMA MALLEY

L’histoire
Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?

Mon avis
J’avais ce roman dans ma PàL depuis un bon moment et puis, divers challenges m’ont incitée à le lire cette semaine.

On se retrouve ici avec une des plus anciennes dystopies, qui précède même The Hunger Games, mais n’a pas eu le même succès. Et pourtant, je l’ai trouvée vraiment bien menée.

On se retrouve ici dans un univers où les maladies et la mort ont été vaincues. La contrepartie étant que, pour les personnes qui décident de vivre pour toujours, il est interdit d’avoir des enfants. S’ils ont des enfants, ils sont envoyés dans des pensionnats spécialisés pour les accueillir, les parents sont emprisonnés et les enfants ont le statut de surplus. Ils n’auraient pas dû exister.

C’est le cas d’Anna, une surplus exemplaire, qui a grandi en ayant appris à haïr ses parents pour le crime qu’ils ont commis, à payer leur faute. Jusqu’au jour où Peter arrive au pensionnat, avec des idées et des opinions qui vont à l’encontre de tout ce qu’elle a appris.

Bon, l’histoire est affreusement prévisible, je n’ai pas eu la moindre surprise en la lisant. Et pourtant, j’ai trouvé qu’il y avait un petit quelque chose en plus par rapport à d’autres dystopies. L’univers dystopique est très bien développé et très intéressant à découvrir, sans qu’on se sente perdu dans de trop longues considérations politiques qui, pour ma part, ont tendance à me lasser et à me faire décrocher.

Les personnages étaient intéressants, quoiqu’un peu caricaturaux et manquaient un peu de profondeur, mais compte tenu de la brièveté du roman, ça se comprend un peu.


Pour conclure, ça a été une découverte très agréable, un univers bien développé, une intrigue prévisible mais plaisante, bref une bonne lecture, mais je ne sais pas si je lirai les tomes suivants. La fin de ce premier tome était satisfaisante et ce premier tome peut, selon moi, se suffire à lui-même, je ne pense pas aller plus loin. 

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