La dernière valse de Mathilda - TAMARA McKINLEY

L’histoire :
Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse.
Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte: que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant...
Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. A mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille... A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga?
Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'œuvre de Colleen McCullough.

Mon avis
Ce livre m’avait été choisi par ma binôme dans le cadre du challenge « Pioche dans ma PàL » en tant que livre de plus de 500 pages. Ayant déjà plusieurs romans de cette auteure dans ma PàL, c’est avec beaucoup de plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce roman-là. Pour un résultat au final très mitigé.

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de ce livre en deux parties, en séparant points positifs et négatifs.

Commençons par le négatif :
-          La romance. Oui, oui, la romance. Pour un roman de cette ampleur, j’ai trouvé la romance qui concerne Jenny d’une banalité et d’un ennui affligeants. Chaque étape de leur histoire est anticipée longtemps à l’avance, les émotions ne passent pas du tout, les caractères des personnages sont très convenus. Bref, cette portion de l’histoire ne m’a pas plu du tout. Quand on sait à quel point j’aime les romances, c’est quand même pour moi un gros point négatif que celle-ci ne soit pas entrainante.
-          L’histoire de Jenny. Dans ce roman, on suit deux histoires en parallèle : celle de Jenny et celle de Mathilda, qui se retrouvent toutes deux dans le même endroit, mais à cinquante ans d’écart. Et je n’ai pas été vraiment conquise par l’histoire de Jenny, certes émouvante, mais justement, je ne ressentais pas sa peine, son deuil ni même plus tard cette sensation de tomber amoureuse. J’avais vraiment l’impression en ce qui la concernait d’avoir une simple description des sensations sans jamais en ressentir la profondeur. Le personnage est en fait assez froid, elle subit complètement tout ce qui lui arrive sans jamais en prendre vraiment le contrôle, elle est en fait très passive.

Pour les points positifs, on retrouve :
-          L’histoire de Mathilda. Si Jenny ne m’a vraiment rien fait ressentir, j’ai vraiment été en admiration devant le personnage de Mathilda, qui fait preuve d’une force de caractère incroyable dès les premières pages du roman. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son histoire, la voir affronter les énormes difficultés qui s’imposaient à elle avec beaucoup de bravoure et de fierté.
-          L’environnement. J’adore l’Australie, je rêve de pouvoir visiter ce pays un jour alors forcément, j’ai pris un plaisir fou à me retrouver projeter dans ce décor du bush australien. Y découvrir son aspect sauvage, les conditions de vie difficiles, l’isolement. Cet aspect a été raconté merveilleusement bien par l’auteur, j’ai eu une vision très précise dans ma tête de ce à quoi ressemblait Churinga et si je ne suis pas sûre d’avoir un jour le courage de mettre les pieds dans ce genre d’environnement, j’ai adoré le découvrir en livre.
-          La fin !! Si je n’ai effectivement pas été conquise par Jenny, j’ai en revanche été bluffée par le dénouement de son histoire, que je n’ai vu venir à aucun moment. Bon, j’avais quand même compris avant elle, mais malgré tout, ce dénouement est extrêmement bien amené, d’un coup, le rythme de lecture s’est accéléré à toute allure, pour finir par ne faire qu’une bouchée des 50 dernières pages.


En conclusion, une lecture en demi-teinte en ce qui me concerne, mais qui ne me rebute absolument pas à retrouver la plume de l’auteure dans une autre de ses œuvres !! 

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