L’histoire
Ce livre est l’histoire vraie de la captivité de Natascha Kampusch, enlevée
à l’âge de 10 ans et restée captive pendant plus de 8 ans.
Mon avis
J’ai ce livre dans ma PàL
depuis quelques mois et le gardais à lire ce mois-ci dans le cadre du challenge
« Un genre par mois », puisque le genre du mois était témoignages et
biographies. Je lis très peu d’histoires vraies, mon expérience de lecture est
complètement différente avec des témoignages et je préfère les lire au compte-gouttes.
Mon expérience de lecture
étant atypique, ma chronique le sera aussi. Parce que je ne me sens pas le
droit dans ce genre de contexte de parler de l’avancée de l’intrigue ou du
style d’écriture de l’auteure. Dans ce genre de récit pour moi, tous ces
aspects n’ont pas d’importance, on ne peut pas demander à l’auteure de réécrire
son histoire parce que ça ne rythme pas bien son livre. J’admettrai cependant
que le récit est parfois décousu, on avance et on recule dans le temps en
permanence et je me suis plusieurs fois demandée à quelle période de l’histoire
on en était, quel âge elle avait à ce moment-là.
Mais le plus important ici, c’est
le contenu du récit. Le message qu’elle veut faire passer. La leçon de vie que
donne ce livre. J’ai voulu lire son histoire parce que j’avais entendu parler d’elle
à l’époque de sa libération et que j’étais intriguée, j’avais envie de savoir
ce qu’il lui était arrivé. J’ai été tour à tour bouleversée, horrifiée et
impressionnée. Elle a su faire preuve d’une force de caractère et d’un courage
hors du commun pour une petite fille de son âge, qui avait pourtant peu de
confiance en elle.
J’ai été d’autant plus touchée
par son histoire que Natascha Kampusch, ça aurait pu être moi. Elle a un an de
plus que moi, ce qu’il lui est arrivé aurait tout aussi bien pu m’arriver à
moi. Et ça nous fait voir notre enfance sous une autre lumière. Peu importe l’enfance
et l’adolescence qu’on a pu avoir, on n’a finalement pas été si malheureux que
ça. Parce que pendant qu’on se sentait incompris par nos parents, Natascha
était prisonnière d’un psychopathe depuis déjà plusieurs années. Alors, il me
semblait nécessaire de lire son histoire, apprécier ma chance encore plus. J’ai
été outrée des réactions de la police, de la presse et du public lorsqu’elle s’est
libérée. Comment peut-on se permettre de persécuter de la sorte une jeune fille
qui s’est sortie seule de plus de huit ans d’enfer ? Je crois que je ne
comprendrai jamais les journalistes.
En résumé, une lecture
difficile et éprouvante, mais tellement nécessaire.
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